Une carte blanche signée par plus de 500 personnalités issues de la société civile (voir ci-dessous) dont Jean-Marc Picard, avocat ; Jean-Pascal Labille, Secrétaire général Solidaris ; Édouard Delruelle, professeur à l’ULiège ; Jacques Borlée coach sportif.
Les soussignés ont été, sont ou n’excluent pas d’être électeurs d’un ou de vos deux partis. Mais pour le moment, ils sont éminemment perplexes. Nous sommes sidérés de n’entendre que votre silence en réponse à l’épouvantable maltraitance que le gouvernement, avec votre complicité, impose aux demandeurs d’asile en contraignant nombre d’entre eux à dormir à la rue dans le froid. La liste est longue des règles et principes juridiques qui gouvernent l’accueil et dont vous acceptez le viol.
Alors que le parlement bruxellois doit se pencher sur une proposition d’ordonnance imposant l’abattage avec étourdissement préalable, le PS bruxellois a décidé, au cours d’une réunion de groupe, de voter contre le texte, rapporte vendredi Le Soir.
Ce texte est d’abord un témoignage. L’auteur a adhéré au PSB encore unitaire en 1977 et y est resté jusqu’en 2000. Il a vécu de l’intérieur le processus qui a abouti à la séparation entre Flamands et francophones, une séparation qu’il n’a toujours pas digérée.
Ce retour sur un itinéraire militant socialiste s’effectue à un moment particulier. Ce n’est pas rien d’apprendre sur un court laps de temps que les partis socialistes ont décidé de cohabiter à nouveau au sein d’un même immeuble, et qu’ils entament ensemble des négociations pour gouverner… avec la droite dure nationaliste. Et pas n’importe quelle négociation : elle comporte entre autres un énième démantèlement de l’État avec en bonus une modification des institutions bruxelloises.
Métis de père francophone et de mère flamande, me voilà à nouveau confronté aux errances identitaires de notre « pays petit aux frontières internes1 ».
Le 10 février dernier, 10 000 membres du personnel de l’enseignement descendaient dans la rue pour manifester leur ras-le-bol. Une première depuis 11 ans. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la colère n’est pas redescendue. Le front commun syndical a ainsi annoncé deux nouvelles dates de mobilisation : le 29 mars à Mons et le 5 mai à Liège.
À l’instar de la social-démocratie européenne, le PS belge est confronté a une crise existentielle. Aujourd’hui, la synthèse entre rhétorique et réformisme ne prend plus dès l’instant où le PS est battu sur le plan de la rhétorique et mis en difficulté sur le bilan de ses participations.
Une carte blanche de Marianne Van Leeuw Koplewicz et Martin Vander Elst pour le Comité de soutien à l’USPR (Union des Sans-Papiers pour la Régularisation).
En 2021, 475 sans-papiers avaient occupé le Béguinage, l’ULB et la VUB puis avaient fait la grève de la faim pour demander une régularisation. Le Secrétaire d’État Sammy Mahdi entama alors des discussions pour débloquer la situation. Elles aboutirent sur des « lignes directrices » pour la régularisation des grévistes. Nous considérons que ces lignes n’ont pas été respectées et nous introduisons une action en référé. Plus globalement, voici ce que nous demandons au gouvernement.
Ce lundi 15 novembre à 19h00 à l’Hôtel de ville de Bruxelles-ville, la Fédération du Parti socialiste (PS) bruxellois et les Étudiants socialistes proposent une conférence-débat sur la « Montée des populismes en Europe ».
Avec Saint-Nicolas est socialiste, David Leloup offre un documentaire surprenant et parfois loufoque ! À travers son regard critique sur la dynamique du conseil communal de Saint-Nicolas, à Liège, c’est le système des jeux de partis et de pouvoir qu’il remet en question. Roger Boeckx et Filippo Zito sont conseillers communaux de l’opposition à Saint-Nicolas, commune liégeoise qui n’a connu qu’une majorité absolue du parti socialiste depuis près d’un siècle. Dans cette ancienne cité ouvrière.