2022 a dissipé les dernières illusions selon lesquelles la collaboration des Palestiniens avec Israël était durable et que le sionisme puisse être autre chose qu’un mouvement en guerre perpétuelle contre le peuple palestinien.
Liliana Córdova Kaczerginski est la cofondatrice du Réseau international juif antisioniste (IJAN). Actuellement résidente à Madrid cette Argentine est la fille d’un juif communiste combattant dans le ghetto de Vilna en Lituanie pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est née à Paris alors que sa famille luttait pour survivre, et à vécu 14 ans en Israël. Elle sait ce qu’impliquent le judaïsme, la persécution et le sionisme et a choisi de devenir une militante engagée, s’opposant à l’existence de l’État d’Israël tel que nous le connaissons et soutenant la cause arabe. Aujourd’hui, sa voix a été entendue lors d’une conférence organisée par Unidas Podemos au Congrès des Députés en mémoire du peuple palestinien.
Al-Haq publie un rapport fondamental d’une coalition palestinienne « L’apartheid israélien : instrument du colonialisme de peuplement sioniste ».
Il est important de noter que le rapport est la première publication palestinienne majeure qui développe le concept d’apartheid dans le contexte international actuel. Il considère l’apartheid comme un élément structurel qui contribue à renforcer le colonialisme sioniste de peuplement des deux côtés de la ligne verte et contre le peuple palestinien dans son ensemble. En outre, le rapport illustre la double exigence de mettre fin au colonialisme de peuplement d’Israël et de réaliser le droit des Palestiniens à l’autodétermination.
Le terme hébreu hasbara signifie littéralement “explication” et est un euphémisme au sein d’”Israël” pour désigner une politique officielle d’évangélisation, d’apologie et de propagande pro-“Israël”. Les hasbaristes cherchent à influencer l’opinion publique à travers le monde en faveur d’”Israël” et du sionisme, les Israéliens et les sionistes à l’étranger agissant comme des “porte-paroles”, également appelés schlichim, un mot hébreu signifiant “émissaire”.
Le président d’Israël – Isaac Herzog – se rend officiellement en Suisse pour participer au congrès de Bâle marquant le 125e anniversaire de la fondation du sionisme par Théodore Herzl. Dans cette perspective, Mr Isaac Herzog multiplie les déclarations toutes plus problématiques les unes que les autres.
« Monsieur Isaac Herzog feint d’ignorer qu’Israël est aujourd’hui un État d’apartheid, un État voyou mis au banc de la société internationale et que lui-même, en tant que président de cet État et assumant pleinement la politique criminelle de son pays, n’est rien d’autre qu’un criminel de guerre, co-auteur de crimes contre l’humanité. »
Tout seul (Lewahdak)
Si la vie t’est dure
Si la lumière disparaît et si l’obscurité l’emporte
Si les gentils sont maltraités/opprimés et si les méchants l’emportent
Et si le bien et le mal se confondent / et si nous sommes perdus entre le bien et le mal
Seule ta voix
Fait jaillir la lumière
Disant la vérité (au pouvoir)
Si ton peuple te laisse tomber et si tes amis sont lâches
Pas de banalisation de l’apartheid israélien ! C’est l’appel lancé par BDS Suisse, concernant la célébration par les organisations sionistes du 125e anniversaire du premier congrès sioniste, qui a eu lieu à Bâle en 1897.
Les 27 et 28 août prochains, la ville de Bâle a prévu de déployer à cette occasion, un grand dispositif policier et militaire autour de la Barfüsserplatz et de la Messeplatz, indique BDS Suisse.
US GO HOME ! Le message de la jeunesse palestinienne.
Le Palestinian Youth Movement – Mouvement de la Jeunesse Palestinienne affirme dans les termes les plus forts possibles son opposition à la présence de tout président américain sur le sol palestinien.
Sensible aux multiples protestations de ses fans à travers le monde, le groupe états-unien de rock and folk Big Thief a annoncé jeudi l’annulation des deux concerts qu’il devait donner le mois prochain à Tel Aviv.
Le 2 novembre 1917, il y a donc 104 ans, la Grande-Bretagne, accordait à des sionistes le droit de créer un « foyer national » sur les terres de Palestine, qui ne lui appartenait pas. Quoi de plus normal pour une puissance impérialiste qui n’a que faire de l’avis et de la vie des peuples qui vivent sur les terres qu’elle colonise ?
La semaine dernière, Angela Merkel a exprimé son admiration pour la viabilité de la nouvelle coalition israélienne. La chroniqueuse du Haaretz Carolina Landsmann se demande, sur ce site, si nous avons un gouvernement fourbe ou un gouvernement qui a découvert la plus grande tromperie de tous les temps. Le journaliste Ron Cahlili affirme que la droite idéologique et la gauche sioniste sont une seule et même chose. Tous ont abordé la grande histoire, celle du chat qui est sorti du sac : il n’y a ni gauche ni droite en Israël. La seule division idéologique est entre les sionistes, qui comprennent presque tout le monde, et les non-sionistes, beaucoup moins nombreux.