Quatre ans avant que n’éclate la Commune — ou, devrait-on bien plutôt dire, les Communes —, Paule Minck fonde la Société fraternelle de l’ouvrière. L’an 1871 venu, elle ouvre une école, anime des clubs révolutionnaires et prend sa part dans l’organisation des services ambulanciers. Elle a 31 ans ; elle est socialiste et féministe, ou féministe et socialiste ; c’est tout comme. « [A]vec [l’idée socialiste] marche l’émancipation de la femme », dit-elle ainsi. Du moins en théorie… Versailles fond sur la Commune de Paris et la communarde s’exile. Elle disparaîtra en 1901, après s’être engagée au sein du Parti ouvrier français. De son vivant, un périodique suisse évoqua, pour déplorer « la révolution des femmes », « deux mégères de distinction : Louise Michel et Paule Minck ». Si la première a aujourd’hui tout de la légende, la seconde n’a pourtant l’attention que des spécialistes. Peut-être cela changera-t-il : en 2021, à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, un jardin public a pris son nom dans la capitale. Portrait de la militante et journaliste.
La dictature des marchés ? La libre circulation des marchandises, à travers l’Europe et le monde ?
Les centaines de milliards qui s’évadent, chaque jour, de Paris à Panama ?
Tout ça n’est pas tombé du ciel, tout seul, comme la pluie ou comme une fatalité.
Des gouvernements l’ont construit, et bien souvent des gouvernements « socialistes »…
« Révélés par The Jerusalem Post, ces câbles font ressortir les constantes préoccupations de responsables israéliens vis-à-vis de la menace grandissante d’un probable isolement de leur pays sur la scène internationale.
Voguant sous fausse bannière, le gouvernement français se livre au sabordage généralisé des valeurs constitutionnelles en toute impunité. Tous les voyants sont au vert pour faire basculer le pays d’un état semi-démocratique vers un régime fascisant, où la libre parole sera considérée comme un acte subversif passible de prison.
Les socialistes français ont encore une fois trahi les libertés pour renforcer la surveillance ! Le rapport de Claude Moraes, voté aujourd’hui au Parlement européen et condamnant la surveillance de masse, a été caviardé sous la pression interne des eurodéputés socialistes français, qui ont réussi à faire rejeter toute demande d’enquête de la commission européenne sur les lois de surveillance française.
« Les inégalités diminuent », annonce l’Insee dans sa dernière publication sur les niveaux de vie des Français. Le pays compterait un peu moins de pauvres et l’écart avec les plus riches se rétrécirait légèrement. Mais ces bonnes nouvelles statistiques sont à prendre avec prudence : « Cette vision de la situation sociale est très partielle », prévient Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, qui décrypte avec Basta ! les limites de l’exercice de l’Insee. Il est en tout cas prématuré d’y voir les résultats de la politique menée par François Hollande, comme tentent de s’en persuader plusieurs dirigeants socialistes.
Indéniablement, les États-Unis d’Amérique furent la première démocratie contemporaine, la première à proclamer solennellement les Droits de l’Homme. Ils sacralisent la liberté absolue d’expression, d’opinion, de manifestation des convictions, y compris les plus nocives. Ils savent que l’idée se combat par l’idée et non par la prohibition et la répression pénale.
La misère, les fins de semaine difficiles, la Solitude, le désespoir sont le quotidien de bon nombre de français. Lorsque les Médias ou les politicards en parlent, on entend résonner les honteux et obscènes qualificatifs d’ «assistés», de «fainéants» (sous-entendu : «Salauds de pauvres»). Emmanuel Macron, promoteur de la loi scélérate du même nom, se permettait de dire «Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord» sans être contredit.