« Le danger pour l’espèce humaine ne peut être écarté pour ces substances, même aux doses d’exposition actuellement observées dans les pays industrialisés ». C’est ce que les journalistes auraient dû lire dans le dossier de presse d’une étude qui vient de sortir sur les perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques soupçonnées de détruire les spermatozoïdes.
Sauf que la Direction Générale de la Santé (DGS), qui avait commandé ladite étude, s’est mis en tête d’adoucir le message. La formule choisie par les experts est la suivante : « Si les résultats de ces travaux constituent des signaux d’alerte pour certaines des substances, leur pertinence reste relative pour prédire un danger dans l’espèce humaine, où l’exposition est beaucoup plus complexe ».
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