Proclamant qu’il faut « gérer » sa peur à la suite de catastrophes comme celles de Tchernobyl et de Fukushima, les aménageurs de la vie mutilée, relayés par des représentants d’instances étatiques ou associatives, prétendent réduire à néant toute possibilité de mise en cause de la déraison nucléaire, enjoignant à chacun d’en tirer au contraire parti, plutôt que de se hasarder à en rechercher les responsables et à rendre inhabitées des terres inhabitables.
Le 26 avril 1986, des réactions en chaîne conduisaient à la fusion du cœur d’un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, aujourd’hui en Ukraine. Entre 1986 et 1992, entre un demi et un million de « liquidateurs » ont été « réquisitionnés » pour sauver ce qui pouvait l’être.
Notre sécurité d’approvisionnement énergétique serait largement garantie. Mais à un prix insoutenable : l’insécurité permanente qui nous place au premier rang des pays européens menacés par un accident nucléaire catastrophique.
Le nucléaire n’est plus une solution viable pour l’avenir, c’est devenu un cauchemar permanent. De plus en plus de centrales montrent leurs faiblesses et deviennent obsolètes voire dangereuses, Tchernobyl fut un avertissement de grande ampleur, cela n’a pas suffit et la catastrophe ne fut pas localisée, les radiations se sont étendues à d’autres territoires parfois très éloignés. Fukushima est devenu une catastrophe planétaire, colossale, et le fait que les radiations aient atteint les Etats-Unis n’est plus un secret, qu’elles aient atteint les pays européens, là, déjà, l’information est moins médiatisée.
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl a eu lieu il y a plus de 28 ans. Si plus personne ne vit dans les alentours, les animaux et les insectes continuent à se reproduire dans cette zone laissée à l’abandon.
Vingt-huit ans après, en pleine crise géopolitique avec la Russie, les ravages de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl se font toujours durablement sentir. Et le pays compte toujours quinze réacteurs en activité, que les Etats-Unis tentent de charger avec leur combustible.
Razmik HAKOBYAN est arménien, et avant l’effondrement de l’URSS, en 1989-1990, il était soviétique, et à ce titre, il a été l’un des liquidateurs de Tchernobyl.
Il est aujourd’hui « un survivant »
Le gouvernement flamand ne veut plus subsidier l’accueil d’enfants de Tchernobyl
Chaque été, quelques centaines d’enfants de la région de Tchernobyl passent des vacances dans des familles d’accueil en Belgique, ce qui diminue très fortement le taux de césium 137 dans leur organisme. Mais le gouvernement flamand arrête son aide à ce projet.
Sur les routes des Alpes de Haute-Provence, du Vaucluse, du Gard,des Bouches-du-Rhône et de la Drôme
A l’appel du Collectif antinucléaire de Vaucluse (CAN84) la « Marche antinucléaire pour la Vie » fera ses premiers pas le 15 avril à 8h30, au départ de Manosque, et se dirigera sur 200 km à travers 5 départements pour s’achever le jour de la commémoration de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril, devant le site nucléaire du Tricastin.