par Christophe Koessler
Déminage : Entre 7 000 et 8 000 obus largués sur la bande de Gaza n’auraient pas explosé. Une véritable bombe à retardement, avertit Handicap international, qui sensibilise la population. Sous les décombres des quelque 18 000 habitations détruites dans la bande de Gaza cet été par Israël, des milliers de bombes non explosées dorment encore. L’ONG Handicap International tire la sonnette d’alarme et mène depuis début janvier une campagne de sensibilisation aux dangers que représentent ces engins de mort, soutenue financièrement par le Luxembourg. Sans un accompagnement professionnel auprès des habitants pour évacuer les gravats de leurs maisons – 60 000 se trouvent encore dans des camps provisoires – de nombreux accidents mortels sont à craindre à mesure que la reconstruction progresse. Six mois après les bombardements israéliens, les déblaiements commencent à peine, notamment en raison de l’embargo sur Gaza qui n’a toujours pas été levé par Israël (lire ci-dessous). Interview de Frédéric Maio, directeur du Programme d’action contre les mines à Handicap international.
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Étiquettes : bombe, colonisation, crimes de guerre, déminage, embargo, Gaza, Handicap International, Israël, maison, matériaux de construction, occupation
janvier 18, 2015 à 1:42 |
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