« On doit leur rentrer dans le lard. »
Ce n’est ni moi, ni Di Rupo qui l’affirme, mais un citoyen rencontré par le président du PS sur la Grand’place de Mons.
Tant mieux, de voir le président du PS dans d’heureuses dispositions d’écoute de ses citoyens ; c’est un peu tard, la perspective des élections du 7 juin laisse place à la suspicion sur les intentions réelles du PS.
Ne faisons pas la fine bouche. Il y a du grain à moudre.
Pourquoi les médias mettent-ils sur le même pied la séquestration d’un patron par un personnel excédé et un enlèvement crapuleux par des voyous ?
Chaque conflit social tourne aux rapports musclés.
Les personnels en grève, dès qu’ils descendent dans la rue, sautent de la colonne « nouvelles des entreprises », aux faits divers,!
Inconnue est la violence silencieuse des ateliers, dans des usine sans fenêtre toutes en tôle qui poussent sur les zonings et dont on ignore ce qu’il y a à l‘intérieur. Même l’inspection du travail n’y met jamais les pieds.
De la violence interne de ces vastes cercueils de tôle, on ne parle jamais. On y voit parfois quelques fenêtres bien placées au Sud, avec des fleurs aux fenêtres, c’est le seul endroit non enterré, c’est celui du patron ou de son délégué.
Ce n’est pas le moment d’entendre les cliquetis des chaînes des esclaves modernes. C’est plutôt celui des soupirs des patrons. Le monde les entoure des plus grands égards. Ils sont régulièrement honorés par la Région wallonne pour leurs performances.
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