Agir sans attendre.

En niant les risques tant qu’ils ne sont pas pleinement avérés on obtient, par exemple, les morts de l’amiante.

Penser aux conséquences et effets à long terme de ses actions est une horreur pour les adeptes du marché, pour les politiques aussi : pas rentable, aléatoire, ….

Cela reste néanmoins une exigeance absolue.  

Face aux nanotechnologies, l’Afsset appelle à « agir sans attendre »

Par Agnès Rousseaux (26 mars 2010)

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail vient de publier une évaluation des risques liés aux nanomatériaux. Chaussettes sans odeur, ciments, aliments… Les nanotechnologies commencent à se diffuser dans les produits de grande consommation. Sans réglementation, ni études.

 Les autorités publiques se doivent d’« agir sans attendre au nom du principe de précaution » pour réduire les risques liés aux nanomatériaux. C’est ce que recommande une étude de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) publiée ce 24 mars. Le constat est peu rassurant : « De grandes difficultés ont été rencontrées pour identifier des produits contenant des nanomatériaux manufacturés. » Et même lorsqu’un produit utilisant des nanotechnologies est clairement référencé, « l’accès aux données qui le caractérisent est très limité ». Bref, l’Afsset ne sait pas grand chose concernant l’ampleur de la diffusion de nanoparticules et leurs éventuelles conséquences sur la santé et l’environnement.

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