Le plan grand froid déployé par les autorités bruxelloises pour les sans-abri ne représente qu’une goutte d’eau dans un océan, estime Brussels Platform Armoede, qui chapeaute huit organisations bruxelloises de lutte contre la pauvreté. Dans une approche structurelle, elle recommande la mise en place rapide des mesures ‘Housing First’, tout comme la construction d’habitations sociales supplémentaires.
Mené par de nombreux acteurs sociaux, des universités (KULeuven, UCLouvain, ULiège) et initié par la fondation Roi Baudouin, le recensement des SDF permet de prendre des mesures plus adéquates et efficaces pour la gestion du sans-abrisme.
« Lorsque les hommes courent tête baissée en passant à côté de l’essentiel, lorsque les génies n’exaucent plus les voeux, lorsque des hommes vivent sous les ponts parmi les pigeons, alors il faut chercher les albatros et s’envoler avec eux vers un autre possible. » (Fabrice Melquiot)
Avec l’image d’un bout de carton comme « matelas Padeböl » et le lancement du premier Brussels Sleep Out @Home, l’asbl Infirmiers de rue renouvelle sa campagne pour faire prendre conscience au public bruxellois que la problématique du sans-abrisme peut être résolue. Avec plus de 700 personnes dormant dans les rues de la capitale, l’organisation veut garder tout Bruxelles éveillée pour mettre fin ensemble au sans-abrisme.
À quand une politique qui prenne au sérieux le droit au logement et qui se donne les moyens de contrôler l’évolution des loyers? Au lieu de cela, le gouvernement s’en remet aux services sociaux pour réparer la casse. Avec des bouts de ficelle.
S’il y a une chose dont le gouvernement bruxellois s’est bien vanté récemment en matière de logement, c’est d’avoir mis à disposition des chambres d’hôtel pour des personnes sans abri: plus de 900 places au début de l’année 2021. On était encore en confinement. C’était l’hiver. La population bruxelloise était protégée des expulsions par un moratoire – même si on dénombrait déjà 5400 personnes sans domicile dans la ville.
Depuis le début du mois de mai, on fête la « relance ».
Une carte blanche de Olivier De Schutter, Balakrishnan Rajagopal, et Birgit Van Hout
Au moins 700 000 personnes dorment dans la rue chaque nuit dans l’Union européenne, pourtant l’une des régions les plus riches du monde. Trois défis devraient être relevés pour faire face à cette crise de droits humains.
Une fois l’an, les autorités fondent sur les refuges de fortune des sans-papiers et demandeurs d’asile qui parsèment les villes de France avec karcher et désinfectant.
Avec le confinement, la vie à la rue est encore plus dénuée de tout. Pour apporter un repas, un café, des kits d’hygiène basique, et un peu de solidarité, des associations continuent d’organiser des maraudes à travers la capitale, la nuit. Reportage.
Le grand café de la gare, aux Guillemins, lance une grande opération de solidarité envers les plus précarisés qui souffrent de la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre.
« Un appel aux dons est lancé en vue de faire face à la demande, non seulement en numéraire par compte bancaire au nom de Solidarité Grand Café de la Gare (BE69 0018 8400 0078) mais aussi en marchandises pour les repas. Des bénévoles souhaitant y contribuer sont invités à se manifester. »