Samedi 1er avril à Exarcheia : grande soirée festive au Notara 26 pour continuer à financer les travaux du squat, avec bar, cuisine collective et concert (à partir de 18h)
« UN NOUVEL ESPACE POUR NOS LUTTES : (RE)CONSTRUISONS LA SOLIDARITÉ MAINTENANT DANS NOS QUARTIERS ! »
Le peuple grec réagit massivement contre les politiques qui ont mené à l’accident ferroviaire ayant coûté la vie à 57 personnes. Depuis 15 jours, partout dans le pays, des étudiants et des lycéens sont à l’initiative d’immenses manifestations que la police essaie en vain de faire disperser par la violence. Des actions de solidarité ont été organisées ces derniers jours à Bruxelles, Paris, Zürich et Berlin. Ce mercredi 15 mars, aucun bulletin d’information radiotélévisé n’a été diffusé en raison d’une grève de vingt-quatre heures des journalistes.(IGA)
L’accident de train survenu le 28 février 2023 en Grèce et qui a fait 57 morts et des centaines de blessés est la conséquence d’une « erreur humaine » avouée par le chef de gare de Larissa, un bagagiste promu pour cause du manque d’effectif. Il a donc été arrêté pour « homicides par négligence ».
Ce qui suit pourrait être une blague d’humour noir, mais ce n’est qu’une histoire tout à fait réelle et, surtout, emblématique de cette Grèce néolibérale et délabrée de la première moitié du XXIe siècle.
Seulement quelques heures avant la terrible catastrophe ferroviaire du 28 février, le président du syndicat des conducteurs de trains, Kostas Genidounias, avait commenté en ces mots la visite que le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, devait rendre le 1er mars, c’est à dire au lendemain de cette catastrophe, au “Centre de téléconduite et de signalisation du réseau ferroviaire du nord de la Grèce” à Salonique : « Je viens de lire sur un site que Mitsotakis sera demain au centre de télécommandes – signalisation du réseau ferroviaire de la Grèce du nord. Quelqu’un peut-il nous dire où se trouve le centre de signalisation et de télécommandes et où fonctionne-t-il dans le nord de la Grèce ? À Drama il n’y en a pas, après PLATY à Florina ligne unique, tandis que vers Athènes tout est éteint, après tx1 rouge, en opération Sindos, la ligne à Strymonas une jungle. Qu’est ce que nous sommes en train de vivre ???? »
Ce lundi 27 février, nous comptons sur votre venue à Martigues pour une soirée festive au Rallumeur d’Étoiles, un superbe lieu le long des canaux de la Venise Provençale. Au programme, à partir de 18h30 : rencontre, extraits de films, surprises, discussion, musique, collecte pour les lieux autogérés en Grèce* et urne disponible pour la caisse de grèves contre la réforme des retraites.
Comme promis durant l’automne, plusieurs fourgons solidaires vont partir en Grèce durant cet hiver et ce printemps 2023.
Le but : soutenir les lieux et initiatives solidaires autogérées qui résistent et aident les précaires grecs et exilés. Ces collectifs tiennent bon dans l’entraide et l’autogestion, sur un plan horizontal et sans soutien du pouvoir et de ses valets. Il s’agit donc d’une action par-delà les frontières, de mouvement social à mouvement social.
Sarah Mardini et Seán Binder, deux bénévoles d’une ONG de sauvetage en mer, risquent la prison pour avoir sauvé des personnes exilées. Depuis quatre ans, la justice grecque les harcèle par le biais d’une enquête grotesque et d’accusations infondées. Retour sur un exemple typique de criminalisation de la solidarité.
« Ce qui est effrayant (…) c’est que cela peut arriver à n’importe qui parce que les États ne respectent pas les lois existantes qui protègent les droits humains. »Ce qui est effrayant (…) c’est que cela peut arriver à n’importe qui parce que les États ne respectent pas les lois existantes qui protègent les droits humains. » (Sean Binder)
Nous sommes actuellement pour certains à Athènes et pour d’autres à Héraklion, en partance pour livrer Exarcheia avec des fourgons solidaires pleins de nourriture fournie par des paysans crétois en luttes.
.—> ou par chèque à l’ordre d’ANEPOS à envoyer à l’adresse ci-dessous : ANEPOS – « Livraisons Athènes » – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
. Nous menons ce type d’action une fois tous les six mois depuis 5 ans sous cette forme, dans la mesure du possible, en complément de nos convois solidaires au départ de la France, de la Suisse et de la Belgique.
La mairie d’Athènes veut construire une station de métro sur la place du quartier contestataire d’Exarcheia. Les habitants voient dans cette décision autoritaire une attaque politique contre l’esprit des lieux.