Selon le juriste Mathieu Beys, auteur du livre Quels droits face à la police ? (Couleur livres, 2014), une interdiction de prendre l’image des policiers n’améliorera pas leur sécurité, mais sera un retour à la censure contraire à la liberté d’expression des citoyens et journalistes. Cela ira aussi l’encontre de l’obligation étatique d’identifier et de sanctionner les policiers qui dérapent.
Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon élabore en ce moment, avec les autres cabinets concernés, un projet de loi visant à exploiter les données des voyageurs (Passenger Name Records – PNR). Le projet de loi, qui devrait être présenté « dans les prochaines semaines » selon son cabinet, concernera tous les moyens de transport, à la différence du projet européen de PNR, qui ne vise que l’avion.
L’école est une institution que nous croyons tous connaître pour l’avoir fréquentée durant de nombreuses années. Pourtant, une nouvelle idéologie y pénètre, trompant notre vigilance démocratique, pour mieux servir le « management » qui attend les futurs salariés. Son fonctionnement repose sur 3 concepts : compétitivité et excellence, culture de l’ évaluation, responsabilisation et citoyenneté.
Cette fois je ne répondrai pas ad personam, je parlerai à tous, en particulier cependant à ces lecteurs qui m’ont âprement reproché deux de mes phrases: « Les pauvres ont toujours raison », écrite il y a quelques mois, et cette autre: « le remède c’est la pauvreté. Revenir en arrière? Oui, revenir en arrière. » écrite dans mon dernier article.
Ce village est un terrible résumé de ce que fut et de ce qu’est encore aujourd’hui, la Colombie d’Alvaro Uribe. Sauf qu’il se trouve du côté vénézuélien, à 300 mètres de la frontière et qu’il est ironiquement baptisé “La Invasión”.
« Trop de migrants, trop de demandeurs d’asile ! » : France, Grande-Bretagne, Italie, Belgique se plaignent : leurs services sont débordés par l’afflux des réfugiés. Que valent ces plaintes européennes ?
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : – Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? – Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires. – Les trois passoires ? – Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ? – Non. J’en ai seulement entendu parler… – Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ? – Ah non ! Au contraire. – Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? – Non. Pas vraiment. – Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
Ce n’est pas d’aujourd’hui, hélas, que l’on dénonce la fabrication du mort vivant qui atteint maintenant l’espèce humaine au moyen de la reproduction artificielle, de la marchandisation des gamètes, des embryons, des utérus et de l’eugénisme technologique.
Sur nos écrans de solitude
Où nous avons nos habitudes
Chacun se cherche un peu d’amour
Un peu de sexe ou de chaleur
Sur ces écrans ou chaque jour
Reviennent s’échouer nos heures