Les agriculteurs se mobilisent en Belgique depuis plusieurs semaines au point de venir occuper les rues de Bruxelles ces derniers jours. Quel est le paysage de la mobilisation, quelles sont les revendications et pourquoi la colère éclate maintenant ? Nous avons interrogé Stéphane Delogne, éleveur bio, ex-syndicaliste FUGEA.
« Les ministres qui ne sont pas trop amoureux d’environnement ne seront pas mécontents de supprimer des contraintes environnementales, de profiter de l’effet d’aubaine en disant que les agriculteurs le souhaitaient. Mais ça ne va pas augmenter leurs revenus ! Il y aura des permis pour un peu plus polluer ou un peu plus détruire la nature. Or, les revendications c’est avant tout pour avoir un revenu juste ! »
Le « plus vieux parti de Belgique » aurait donc troqué l’héritage des Lumières pour un conservatisme aux accents polémiques. Selon le collectif Le Ressort, la réponse passe par un contre-discours populaire et un projet politique ambitieux.
Deux demandes d’urgence ont été formulées en ouverture de la séance plénière. La première, relative à la déportation forcée d’enfants ukrainiens en Russie, a été acceptée et sera examinée plus tard en séance. Celle sur le conflit israélo-palestinien a par contre été recalée, l’urgence n’ayant obtenu que le soutien du PS (moins les abstentions de Julien Uyttendaele et Jean-Frédéric Eerdekens), de Vooruit, d’Ecolo-Groen et du PTB.
De passage dans le centre de Liège, à la Fnac précisément où il était en pleine séance de dédicaces de son livre “À bâtons rompus”, le président du MR Georges-Louis Bouchez a été entarté ce samedi 2 septembre en fin de matinée…
Dans L’Anti-populisme ou la nouvelle haine de la démocratie, Antoine Chollet interroge le concept complexe de « populisme ». Largement utilisé comme invective dans les débats politiques contemporains, il se situe pourtant au croisement de nombreuses réflexions essentielles sur la démocratie : le peuple doit-il être tempéré ou au contraire au cœur des processus démocratiques ? Et au fond, quelle démocratie voulons-nous ?
Le ministre wallon Adrien Dolimont veut maintenir la croissance des déplacements en avion. En totale opposition avec les constats et recommandations du GIEC.
Une opinion de Martin Deleixhe, Centre de théorie politique, ULB
Ce que le Centre Jean Gol aura en réalité démontré par l’absurde, c’est que l’idéologie “woke” est une création de toutes pièces. Les mouvements sociaux rassemblés abusivement sous cette étiquette font face à des problématiques sociales trop distinctes pour qu’on les réduise à une logique politique commune.