Le Festival Ciné Palestine est organisé depuis dix ans en France, à Paris et Marseille. Journaliste et cofondatrice du festival, Rawan Odeh nous a raconté comment se passe son quotidien en tant que Palestinienne vivant en France. Malgré la répression, les initiatives culturelles continuent.
« Comment font les gens pour vivre quand on entend que 6 000 bombes ont été envoyées par Israël sur Gaza, autant qu’en une année en Afghanistan par les Etats-Unis ?«
Une carte blanche de Stéphane Dado, musicologue, chargé de mission à l’Orchestre philarmonique royal de Liège, codirecteur artistique du festival Les Nuits de septembre (1)
Théâtres, salles de concert et musées : la survie des lieux de culture passe-t-elle par l’appauvrissement des savoirs transmis au profit de démarches plus ludiques ?
Après les jeux paralympiques, la coupe du Monde de football, voici l’heure des festivals de musique et opéras de bannir leurs lieux des horribles Russes. Fut un temps non lointain le diable s’appelait non vacciné, ou anti-pass, au choix. Désormais c’est la citoyenneté russe qui peut être gage d’ostracisation et de discrimination.
« Il existe un double standard, appelé aussi deux poids deux mesures, à l’égard des victimes de guerre en fonction de la nationalité qu’elles ont. Si elles sont de nationalité des États clients des États-Unis, leur importance sera grande, tandis que si elles font partie d’un État rival, voire ennemi, alors leur importance sera négligeable. »
Je suis un mec lambda. J’ai 31 ans, suis ingénieur depuis bientôt 10 ans. J’ai fait des études, j’ai obtenu mon bac avec mention. J’ai un poste de cadre, je paie mes impôts, je fais des heures sup, je paie mon loyer, je vais au supermarché faire mes courses, je paie mes factures d’eau, d’électricité, je cotise, je vais voter. Pendant la semaine, je suis vu comme un citoyen modèle qui participe activement à la vie en société.
Je pourrais être ton fils, ta fille, ta cousine, ton neveu, ton voisin
Ces longues randonnées musicales sur tous les chemins de la planète commencent à te fatiguer. Tu voudrais bien poser son sac un moment. Rester confiné en ta librairie comme le vieux Montaigne ! Toujours soucieux d’économiser ta fatigue musculaire et l’usure de tes godasses, Partageux te fait séjourner en Bretagne pendant toute une bafouille.
Le 1er mai, le confinement est monté d’un cran dans le 18e arrondissement de Paris, où les forces de l’ordre ont fait taire la musique dans un appartement.
Un concert de violon sur les toits ! Les chanceux voisins de ces deux virtuoses russes peuvent profiter de ce moment magique sur les toits de Liège, tous les jeudis soirs.